Proposition pour la restauration et la reforme de la police municipale de Petit-Goâve
Cet article fait une proposition pour la restauration de la Police Municipale de Petit-Goâve, il s’inscrit dans un contexte où sa dissolution en 2021, décidée par le maire Junior Bonheur en vertu de l’article 263.1 de la Constitution haïtienne de 1987, a été motivée par une mauvaise lecture du décret et aussi par des abus graves de l’unité "Haute Tension" (2017-2021), marqués par des violences et une gestion illégale d’armes. Cette dissolution, basée sur une interprétation erronée du Décret de 2006, a laissé la commune vulnérable. La Brigade Municipale actuelle, corps civil non armé, s’avère inefficace face à l’insécurité croissante, notamment avec l’avancée des gangs vers la région en 2025. Cette étude propose de restaurer une Police Municipale réformée : non armée par défaut, formée par la PNH, coordonnée avec les autorités nationales, et dotée d’un budget communal. Parallèlement, la Brigade serait recentrée sur la sécurité des infrastructures municipales. Cette dualité renforcerait la sécurité de proximité et protégerait les bâtiments publics, répondant aux besoins d’une population de 150 000-160 000 habitants face aux défis actuels.